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L’histoire de Dakar : des faits et des dates

Certains vestiges, notamment des grattoirs, poinçons, haches, colliers de coquillages, découverts par les archéologues attestent que la presqu’île du Cap-Vert connaissait dès le paléolithique (soit 100 000 ans avant J.-C.) une présence humaine sur ses côtes occidentales (pointe des Almadies, Ouakam) et orientales (Hann, Bel-Air), avant d’être peuplée dans son entièreté au néolithique (9 000 ans avant J.-C.).

L’histoire de notre ville est donc ancienne ; elle est riche également. Rappelons-en la partie la plus récente, celle qui commence avec l’arrivée des Européens à Gorée.

1444 : l’arrivée du premier européen

Le navigateur portugais Dinis Dias atteint l’île de Gorée en 1444, qu’il baptise « Palma » ; il débarque ensuite sur les rivages de la presqu’île du Cap Vert. Les habitants qu’il y trouve sont les Mandingues, considérés comme les premiers habitants de la presqu’île du Cap Vert. L’historiographie occidentale retiendra donc que c’est Dinis Dias qui a découvert le Cap-Vert.

XVème et XVIème siècle : l’arrivée des Lébous au Cap-Vert

Les Lébous, fuyant le Tekrour (nord-est du fleuve Sénégal) et le Baol miné par les guerres intestines trouvent refuge dans la presqu’île du Cap-Vert et repoussent les Mandingues plus au sud vers la Petite Côte et l’actuelle Gambie.

1617 : l’arrivée des Hollandais

Les Hollandais s’emparent de Gorée en 1617 et la baptisent Goede Reede, « la bonne rade » ; déformé, ce nom aurait donné à l’île son nom actuel.

1677 – 1814 : l’arrivée des Français

Les Français s’implantent le 1ernovembre 1677 sur l’île de Gorée, encore aux mains des Hollandais. Par la suite, Français et Anglais se disputeront la position stratégique que représente l’île pendant de longues années. En 1817, les anglais rendent définitivement l’Île aux Français.

1679 : les Français s’implantent à Dakar

L’amiral Jean-Baptiste du Casse, un des premiers directeurs de la Compagnie du Sénégal, obtient la cession d’une bande de terrain de 6 lieues de profondeur le long des côtes, soit une vingtaine de kilomètres.

La Compagnie du Sénégal est créée en 1673 à la demande de Louis XIV ; elle est l’une des nombreuses compagnies coloniales françaises et avait principalement pour objet la traite négrière.

1750 : Dakar figure sur une carte pour la première fois

Le nom de la ville de Dakar est matérialisé pour la première fois en 1750 par le botaniste et naturaliste français Michel Adanson (1727-1806) sur un croquis du Cap-Vert.

De son voyage au Sénégal, Michel Adanson publia en 1757 un compte-rendu sous le titre : Histoire naturelle du Sénégal. Il est également l’auteur d’un mémoire illustré sur le baobab qui contribuera à sa renommée.

1765 – 1766 : les Français poursuivent leur implantation

Le Gouverneur de Gorée et du Sénégal (1763-1768) Poncet de la Rivière s’est fait céder par le Damel du Cayor les pointes de Daccard et  de Bin (actuel cap Manuel et cap Bernard, actuel ponton de l’hôtel Savana) pour installer des batteries côtières. Par la suite, la République Lébou du Cap-Vert refusa de reconnaître cette cession.

1845 : Gorée, position stratégique des Français

Gorée devient le chef-lieu de la division navale des côtes occidentales d’Afrique.

L’île est en effet destinée à devenir le pivot de toutes les opérations françaises sur la côte ouest de l’Afrique, grâce à l’aménagement de son port pour la marine marchande et militaire. Elle est en effet un point stratégique primordial pour la surveillance de la côte africaine et le commerce avec les comptoirs qui y sont implantés.

3 janvier 1846 et 25 janvier 1848 : Dakar, exutoire souhaité de Gorée

Le conseil municipal de Gorée, sous l’impulsion de la Signare Anna Colas Pépin et de son époux et maire de l’île, François de Saint Jean, demande la création de la ville nouvelle de Dakar à deux reprises, le 3 janvier 1846 et le 25 janvier 1848. Les familles notables mulâtres de Gorée, enrichies par le commerce de l’arachide, trouvaient l’île trop étroite pour leurs activités ; l’installation sur le continent était devenue possible, car les incursions du Damel du Cayor s’étaient estompées et ne faisaient plus peur.

13 janvier 1857 : la prise de Dakar par Protet

Entendant la demande des notables de Gorée, la France décide de prendre possession de Dakar. Le contre-amiral Auguste-Léopold Protet (1808-1862), commandant de la division navale des côtes occidentales d’Afrique et commandant supérieur de l’île de Gorée, prend possession de la péninsule du Cap-Vert et crée un établissement français le 25 mai 1857, près du modeste village de pêcheurs de Dakar. Ainsi, certains le considèrent comme le fondateur de la ville de Dakar.

Le 25 mai 1857, depuis la Jeanne d’Arc dans la rade de Gorée, il écrit au Ministre : “J’ai l’honneur de vous informer que j’ai fait arborer le pavillon français sur le fort que nous avons construit à Dakar. Il dégagera notre commerce de tous les péages d’ancrage, de lest de sable et d’eau qui étaient imposés à nos bâtiments marchands, en même temps qu’il étendra notre influence sur toute cette côte voisine de Gorée. J’ai profité, pour faire acte de prise de possession, du jour du Ramadan qui est pour la population indigène de la presqu’île la plus grande fête de l’année”

Le nom de Protet est donné en 1863 à la place centrale de Dakar, rebaptisée en 1960 place de l’Indépendance.

25 mai 1857 : la fondation de Dakar

La ville de Dakar fut donc fondée officiellement le 25 mai 1857. La paternité de cette fondation est attribuée, à la fois, à Protet, qui a hissé le drapeau français, et à Pinet-Laprade (1822-1869), auteur en 1958 du premier plan cadastral de Dakar ; celui-ci a fait d’un « véritable labyrinthe de rues et d’impasses, de tours et de détours » une ville avec des rues et avenues droites.

Jean-Marie Emile Pinet-Laprade, Colonel du génie militaire, est né le 13 juillet 1822 à Mirepoix (Ariège) et mort le 17 août 1869 à Saint-Louis du Sénégal du choléra ; il a été gouverneur français du Sénégal du 13 mai 1863 au 14 juillet 1863 et, après un intermède de Faidherbe, du 1er mai 1865 au 17 août 1869.

Son nom a été porté jusqu’au 23 avril 1992 par l’actuel Boulevard Djily MBAYE qui passe devant la mairie de Dakar.

juin 1858 : le premier plan cadastral de Dakar

Le premier plan cadastral de Dakar est élaboré en juin 1858.

1859 : Construction du phare des Mamelles

Poursuivant leur installation sur Dakar, les français démarrent en 1859 la construction d’un phare sur le mont le plus élevé des Mamelles (cônes volcaniques du nord-ouest). Les travaux dureront quatre ans.

1860 : démarrage des travaux du Port de Dakar

Ils poursuivent la construction des ouvrages qui préfigurent une installation durable : Les travaux du port commencent en 1860.

Juin 1862 : nouveau plan cadastral de Pinet-Laprade

Pinet-Laprade propose en juin 1862 un nouveau plan d’alignement de la ville. Dakar était en ce moment-là « un véritable labyrinthe de rues et d’impasses, de tours et de détours».

1866 : Inauguration du Port de Dakar

Le Pot de Dakar est inauguré en 1866.

1869 : Epidémie de choléra et mort de Pinet-Laprade

Une épidémie de choléra terrible s’installe à Dakar et décime la population autochtone dakaroise. Elle n’épargne pas non plus la population européenne. Pinet Laprade succombe à cette épidémie le 17 août 1869.

Une infirmerie, le Lazaret de la Quarantaine est ouvert en 1870 au cap Manuel, pour accueillir les malades contagieux et les nouveaux arrivants frappés de quarantaine.

Le cap Manuel est situé à la pointe sud de la presqu’île du Cap-Vert (Sénégal). Il doit son nom à D. Manuel I, Roi du Portugal (1495-1521).

1872 : Gorée devient une commune française de plein exercice

L’administration coloniale française crée les deux communes de Saint-Louis et Gorée, les deux premières communes d’Afrique de l’ouest sur le modèle occidental, dotées exactement du même statut que les autres communes françaises. Dakar fait partie de la commune de Gorée.

Le statut de commune sera ultérieurement étendu à Dakar et Rufisque, ce qui fait qu’on parle des « quatre communes ».

1876 : Nouveau plan cadastral de Dakar

Un nouveau plan cadastral est élaboré en 1876. La mutation de la ville a commencé : elle va devenir une commune onze années plus tard et les grands travaux d’aménagement vont démarrer.

En ce moment, Dakar comptait environ 1600 habitants.

1884 : Inauguration de l’Hôpital Principal

Situé sur la presqu’île de Dakar, en bordure de l’anse Bernard, l’Hôpital Principal est inauguré en août 1884.

Le projet de la construction de l’hôpital remonte à 1862 et les travaux débutent en 1880 avec la fermeture de l’hôpital de Gorée soupçonné d’entretenir le risque épidémique suite à la tragique épidémie de fièvre jaune de 1878, qui a frappé Gorée et Dakar, puis Rufisque et Saint-Louis.

1885 : Construction de la Première Gare de Dakar

De style colonial, la première gare fut construite en 1885, après celle de Saint-Louis en 1883. La gare actuelle fut construite entre 1913 et 1914 et mise en service en juin 1914. Voulue par Faidherbe, la ligne de chemin de fer Dakar-Saint-Louis est inaugurée le 6 juillet 1885.

La gare ferroviaire de Dakar est sur la place de la gare Dakar-Niger rebaptisée place du tirailleur, le 23 août 2004.

17 Juin 1887 : Dakar, une commune de plein exercice

Le 17 juin 1887 , Dakar est détachée de la commune de Gorée et devient une commune de plein exercice. La commune de Gorée en est réduite à sa petite île.

Jean Alexandre devient son premier maire un peu plus de cinq mois plus tard.

9 Décembre 1887 : Jean Alexandre devient son premier maire de Dakar

Jean Alexandre devient le premier maire de Dakar le 9 décembre 1887. Il le restera jusqu’à 1892.

1891 : les populations de Dakar et de Gorée

Gorée compte 2100 habitants, Dakar 8737.

1892 : Charles de Monfort est Maire de Dakar

Charles de Monfort est Maire de Dakar de 1892 à 1898.

1898 : Fernand Marsat devient Maire de Dakar

Fernand Marsat est maire de Dakar de 1898 à 1908.

1 octobre 1902 : Dakar, capital de l’Afrique Occidentale Française

Un décret du 1er octobre 1902 déclare, entre autres, Dakar comme toute nouvelle capitale de l’Afrique occidentale française (AOF), à la place de Saint-Louis.

L’AOF est créée le 16 juin 1895 par l’union des colonies du Sénégal, du Soudan français, de la Guinée et de la Côte-d’Ivoire seulement. Le gouverneur général de l’AOF, également gouverneur du Sénégal, réside à Saint-Louis jusqu’en 1902.  En 1904, les colonies constitutives de l’AOF sont au nombre de six : les trois précédemment citées auxquelles se sont joints le Haut-Sénégal et Niger, la Mauritanie et le Dahomey. En 1919, la colonie de la Haute-Volta nouvellement créée et le Togo, territoire sous mandat, sont rattachés à l’AOF.

Le premier gouverneur général de l’AOF, Ernest Roume, en poste du 15 mars 1902 au 15 décembre 1907, lance de gros travaux d’urbanisme, qui transformeront Dakar ; parmi ceux-ci figurent le Palais du gouverneur (l’actuel Palais de la République), ainsi que le marché Kermel. Il a donné son nom à l’avenue Roume, débaptisée en 1996 avenue Léopold Sédar Senghor.

1904 : Population de Dakar

Dakar compte 18 500 habitants environ.

1907 : Inauguration du Palais du Gouvernement Général de l’AOF (actuel Palais de la République)

Après cinq années de travaux, le Palais du Gouvernement Général de l’Afrique Occidentale (actuel Palais de la République) est inauguré le 28 juin 1907. Le gouverneur général de l’Afrique-Occidentale française (AOF) résidait alors à Saint-Louis.

Ernest Roume, est le premier à y demeurer. Les gouverneurs généraux puis les hauts-commissaires s’y succèdent jusqu’au dernier d’entre eux, Pierre Messmer de 1958 à 1959.

Depuis l’indépendance du Sénégal, le Palais de la République est la résidence du chef de l’État, occupé à ce titre par les présidents Léopold Sédar Senghor de 1960 à 1980, Abdou Diouf de 1980 à 2000, Abdoulaye Wade de 2000 à 2012 et Macky Sall depuis 2012.

1907 : Cimetière musulman, Corniche Ouest

Le cimetière musulman de Soumbedioune sur la Corniche Ouest, dans lequel reposent des figures historiques du pays, est ouvert en 1907. Il a été fermé en 1974 pour être transféré à Yoff.

Devant l’entrée, se trouve la tombe de Blaise Diagne (13 octobre 1872-11 mai 1934) ; il a été le premier député sénégalais et africain au parlement Français ; il y a siégé de 1914 à son décès en 1934 ; il a aussi été maire de Dakar de 1920 à 1934.

Juste après l’entrée du cimetière, se trouve une bâtisse verte, qui est le caveau de Lamine Guèye (20 septembre 1891 – 10 juin 1968) ; il a été maire de Dakar de 1945 à 1961, député au parlement français de 1946  à 1951, sous-secrétaire d’Etat dans le Gouvernement français du 16 décembre 1946 au 22 janvier 1947. Premier Président de l’Assemblée Nationale du Sénégal, de 1960 à sa mort en 1968.

Dans un coin du cimetière, face à l’Océan, on trouve une centaine de tombes dans l’espace aménagé pour les Tirailleurs Sénégalais qui se sont battus pour libérer la France.

Avril 1908 : Marché Kermel

Le Ministre des colonies Millies Lacroix pose la première pierre du marché Kermel de Dakar.

1909 : Population

De 18 500 habitants en 1904 Dakar passe à 25 000 personnes en 1909 et devient le premier port du Sénégal.

1913 : Création de l’Hôpital Central (actuel Hôpital Le Dantec)

L’actuel hôpital Aristide Le Dantec, successivement appelé Hôpital Indigène, Hôpital des Noirs, Hôpital Central, est créé en 1913. A la différence de l’Hôpital Principal réservé aux Européens, le nouvel hôpital est créé pour les populations autochtones qu’on appelait à l’époque les « indigènes »

Et c’est en 1932 qu’il est baptisé du nom de son premier directeur Aristide Le Dantec, médecin principal des troupes coloniales.

1913 : Transfert de l’Institut Pasteur de Saint-Louis à Dakar

Créé à l’hôpital de Saint-Louis du Sénégal, en 1896, par Emile Marchoux, pasteurien de la première heure, le laboratoire de microbiologie fut transféré à Dakar en 1913, suite au transfert de la capitale de l’AOF à Dakar. Le nouveau laboratoire fut implanté sur le plateau des Madeleines au cap Manuel près de l’hôpital central (actuel Hôpital Aristide Le Dantec).

28 juillet 1914 : Déclenchement de la première guerre mondiale débute

Le 28 juillet 1914, la Première Guerre mondiale est déclenchée suite à l’assassinat, à Sarajevo, de l’archiduc François-Ferdinand, héritier du trône d’Autriche-Hongrie, et de son épouse.

1914 : Election de Blaise Diagne au Parlement français comme député du Sénégal

Blaise Diagne est élu député du Sénégal. Il est le premier Africain de l’empire colonial français à siéger à l’assemblée nationale française, le Palais Bourbon. Il a été réélu jusqu’à sa mort, en 1934, malgré des campagnes systématiquement hostiles de ses adversaires colonialistes.

1916 : Accession à la citoyenneté pleine et entière pour les citoyens des « quatre communes »

Blaise Diagne, député du Sénégal, premier Africain de l’empire colonial français à siéger au Palais Bourbon, où il est surnommé  « la voix de l’Afrique ». Il y obtient pour les habitants des quatre communes la citoyenneté en échange de leur conscription en 1916.

1918 : Edification de l’Hôtel de Ville

L’Hôtel de ville de Dakar est édifié en 1918.

1er novembre 1918 : Création de l’Ecole de Médecine de l’AOF

Le 1er novembre 1918, l’École de Médecine de l’AOF (Afrique-Occidentale française) a été créée (suite au décret du 14 janvier 1918) afin de former des médecins « auxiliaires » pour seconder les médecins coloniaux ainsi que des pharmaciens « auxiliaires » et des sages-femmes. Elle est inaugurée et dirigée par Le Dantec, directeur de l’hôpital indigène (actuel Hôpital Le Dantec).

1920 : Election de Blaise Diagne Maire de Dakar

Blaise Diagne est élu Maire de Dakar, il le restera jusqu’en 1934, date de sa mort.

1920 : Lycée Van Vollenhoven (actuel lycée Lamine Guèye)

Un cours secondaire est ouvert à Dakar ; il deviendra en 1936 le lycée Van Vollenhoven (actuel lycée Lamine GUEYE) du nom d’un éphémère Gouverneur Général de l’AOF (3 juin 1917-17 janvier 1918).

1921 : l’immigration libanaise à Dakar

L’immigration libanaise, qui avait commencé dès 1890 à Saint Louis, s’est intensifiée dans les années vingt, alors que le Liban est lui-même sous mandat français. Dans la capitale, ces nouveaux venus s’intègrent le plus souvent dans le petit et moyen commerce.

1926 : Population de Dakar et de Gorée

Dakar compte 33 679 habitants dont 2 939 européens, tandis que Gorée ne compte plus que 700 habitants.

1929 : Dakar surclasse Gorée

Gorée est finalement rattachée à Dakar.

31 Mars 1929 : Inauguration de la cathédrale de Dakar

La cathédrale du Souvenir africain est inaugurée le 31 mars 1929 en présence de nombreuses personnalités dont Blaise Diagne. Une des cloches de la Cathédrale est offerte par Armand-Pierre Angrand et sa famille.

Armand Pierre Angrand (1892-1964) fut maire de Gorée et de Dakar en 1934.

1931 : Construction du bâtiment abritant le musée Théodore-Monod d’art africain

Ce bâtiment, situé sur la place Soweto, a été construit en 1931 dans le style soudanais en vogue à l‘époque. Il a d’abord abrité le siège de l’Administration générale de l’AOF, puis le musée après la création en 1936 par Théodore Monod de l’Institut français d’Afrique noire (IFAN) devenue en 1966, l’Institut fondamental d’Afrique noire (IFAN).

1934-1939 : Armand-Pierre Angrand Maire de Dakar

Armand-Pierre Angrand (1892-1964) est élu maire de Dakar à la mort de Blaise Diagne.

Avec Lamine Guèye et son frère aîné Alexandre, il est à l’origine du premier parti socialiste sénégalais. D’abord élu conseiller municipal, il devient maire de Gorée de 1928 à 1932 (Gorée a cessé d’être une commune de plein exercice en 1829), puis maire de Dakar en 1934, où il succède à son ami Blaise Diagne.

Armand Pierre Angrand est aussi connu en tant qu’auteur de plusieurs ouvrages, dont Les Lébous de la Presqu’île du Cap-Vert en 1951 et un Manuel Français-Wolof.

Il est décédé en 1964 et enterré au cimetière de Bel-Air à Dakar. Une rue du quartier Reubeus à Dakar porte son nom.

1935 : Construction du marché Sandaga

Le marché Sandaga est construit en 1935. Son architecture rappelle l’architecture arabo-soudanaise de Tombouctou au Mali, sa décoration est un mélange de styles arabe et africain avec ses arabesques et ses dessins géométriques.

1938 : Installation à Dakar de l’Institut Français d’Afrique Noire (IFAN)

L’Institut Français d’Afrique Noire (IFAN) devenu Institut fondamental d’Afrique noire, ensuite Institut fondamental d’Afrique noire Cheikh Anta Diop, est créé en août 1936, par arrêté n° 1945/E du Gouverneur général de l’Afrique occidentale française (AOF), Jules Brevié, et le poste de Secrétaire général est confié à Théodore Monod qui prend ses fonctions à Dakar à partir de juillet 1938. C’est un institut de recherche en Sciences sociales, humaines et naturelles.

1938 : Création du Musée Théodore-Monod d’art africain

Le musée Théodore-Monod d’art africain, l’un des plus vieux musées du continent africain, longtemps appelé musée de Dakar ou musée de l’IFAN, est créé en 1938. Il est situé dans l’ancien siège de l’Administration Générale de l’A.O.F. Le premier enregistrement d’objet date de 1941.

Longtemps dénommé Musée d’art africain, il change de nom en 2007, par le décret présidentiel n° 2007-1528 du 13 décembre 2007 et prend celui de Musée Théodore Monod d’art africain.

Théodore André Monod, né le 9 avril 1902 à Rouen et mort le 22 novembre 2000 à Versailles, est un scientifique naturaliste, explorateur, érudit et humaniste français. Il est « le grand spécialiste français des déserts », « l’un des plus grands spécialistes du Sahara au XXe siècle » et « bon nombre de ses 1200 publications sont considérées comme des œuvres de référence ».

Il est professeur au Muséum national d’histoire naturelle de 1946 à 1973, membre de l’Académie des sciences d’outre-mer en 1949, de l’Académie de marine en 1957, et membre de l’Académie des sciences en 1963.

1er septembre 1939 : Début de la seconde guerre mondiale

Le 1er septembre 1939, débute la Seconde Guerre mondiale, avec l’envahissement de la Pologne par les troupes allemandes. Elle sera un conflit armé à l’échelle planétaire opposant deux camps : les Alliés et l’Axe. Elle prendra fin le 2 septembre 1945, date de la capitulation sans condition de l’Empire du Japon, dernière nation de l’Axe à connaître la défaite.

Septembre 1940 : La bataille de Dakar

Les Forces de la France Libre fidèles au Général de Gaulle et appuyées par les forces britanniques tentent de prendre le contrôle de Dakar, fidèle au Gouvernement de Vichy. Dakar était sous l’autorité du Gouverneur Général Pierre Boisson en poste depuis le 26 juin 1940. Le contrôle de Dakar, capitale de l’AOF s’avérait cruciale, pour les gaullistes comme pour les vichystes, dans la consolidation de leurs postions en Afrique. La tentative de débarquement des troupes anglo-gaullistes connue également sous le nom d’Opération Menace a donné lieu à une bataille fratricide du 23 au 25 septembre 1940. Elle se solda par un échec pour les Britanniques et les Français libres.

1943-1945 : Alfred Goux, Maire de Dakar

Suspendu en 1939, à la faveur de l’éclatement de la Deuxième Guerre mondiale, le conseil municipal est rétabli le 20 mai 1943 avec Alfred Goux à sa tête. Mais c’est à la fin de la guerre, en mai 1945, que se tiennent les élections municipales, le 1er juillet 1945.

1945 : l’entrée en politique Léopold Sédar Senghor

Au cours d’un de ses voyages de recherche sur la poésie sérère au Sénégal, le chef de file local des socialistes, Lamine Guèye lui propose d’être candidat à la députation. Senghor accepte et est élu député de la circonscription Sénégal-Mauritanie à l’Assemblée nationale française (1ère Assemblée constituante) où les colonies viennent d’obtenir le droit d’être représentées. Il sera réélu dans les mêmes conditions à la seconde Assemblée Constituante.

Aux élections de 1951, avec pour colistier Mamadou Dia, il s’oppose à Lamine et le bat.

Léopold Sédar Senghor (1906-2001), professeur agrégé de français, fonde le Bloc Démocratique Sénégalais (B.D.S). Il sera le premier Président de la République du Sénégal.

Homme de lettres, il sera, avec le martiniquais Aimé Césaire et le Guyanais Léon Gontrand Damas, le fondateur du courant littéraire et politique La Négritude. Il est élu à l’académie française le 2 juin 1983 et y est reçu le 29 mars 1984.

1946 : Création de « l’Union Française ».

L’Union française est l’organisation politique de la France et de son empire colonial créée par la Constitution de la Quatrième République. Elle regroupe la métropole, les départements et territoires d’outre-mer, des territoires associés (sous mandat) et des États associés (sous protectorat).

Contrairement aux statuts différenciés qui avaient cours jusqu’alors, l’ensemble des ressortissants de l’Union française ont le statut de citoyens et l’indigénat est aboli.

La Loi N° 46-645 du 11 avril 1946 dite « Loi Houphouët-Boigny du 11 avril 1946 » supprime le travail forcé dans les territoires d’outre-mer.

7 mai 1946 : La citoyenneté à tous les sujets français

La Loi 46-940 du 7 mai 1946 dite « La Loi Lamine Guèye du 7 mai 1946 » proclame citoyens tous les ressortissants des territoires d’outre-mer.

Avril 1947 : Première visite d’un Chef d’Etat français en Afrique Noire

En avril 1947, le président Vincent Auriol est le Premier Chef d’État français à se rendre en visite officielle en Afrique Noire. Il a visité Dakar, Conakry, Bamako et Niamey.

A ce moment-là, Dakar compte environ 135 000 habitants. L’essor démographique engendre une pénurie de logements, d’emplois et de matières premières.

19 octobre 1947 : Victoire de Lamine Guèye aux élections municipales

Les municipales des 19 et 26 octobre 1947 consacrent la victoire de la SFIO face aux listes de l’UDS-RDA, du RPF et celle d’Alfred Goux. Lamine Guèye conserve son fauteuil de maire de Dakar.

27 octobre 1948 : Léopold Sédar Senghor et ses compagnons quittent la SFIO

Le 27 octobre 1948, Léopold Sédar Senghor, Mamadou Dia et Ibrahima Seydou Ndaw quittent la SFIO et fondent le Bloc Démocratique Sénégalais (BDS). C’est le début d’une nouvelle bipolarisation de la vie politique sénégalaise. Un mois plus tard, Senghor lui-même s’associe avec le groupe parlementaire des Indépendants d’outre-mer.

1950 : Création de l’Institut des Hautes Études (I.H.E), futur Université de Dakar

Le 15 avril 1950, est promulgué le décret de création de l’Institut des Hautes Études (I.H.E), héritière de l’École de médecine de l’AOF créée en 1918 et future Université de Dakar. L’institut a effectivement commencé à fonctionner en novembre 1949. C’est un établissement d’enseignement supérieur placé sous la tutelle des universités de Paris et de Bordeaux, dispensant des enseignements dans quatre disciplines (Droit, Médecine, Sciences, Lettres). Il délivre des certificats et diplômes d’Etat et confère les grades universitaires français.

L’Institut des Hautes Etudes devient en 1957 l’Université de Dakar. Elle est effectivement créée le 24 février 1957 et officiellement inaugurée le 09 décembre 1959. C’est l’une des plus anciennes d’Afrique de l’Ouest. De nombreux cadres sénégalais et étrangers y ont été formés. Elle devient l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar le 30 mars 1987.

1951 : Elections législatives : victoire du BDS sur la SFIO

Lors des élections législatives françaises de 1951, le BDS recueille au Sénégal 213 182 voix, soit 67 % des suffrages exprimés. Deux membres du parti sont élus députés, Senghor et Abbas Guèye, un dirigeant syndicaliste de la CGT locale. La campagne électorale est marquée par de violents incidents entre le BDS et la SFIO. Dakar, Saint-Louis et Rufisque, fief des citadins, restent fidèles à Lamine Gueye.

1952 : Création du lycée Technique Maurice Delafosse

Création du Lycée Technique Maurice Delafosse situé à Fann-Gueule Tapée.

26 avril 1953 : Elections municipales – Victoire de la SFIO à Dakar

La SFIO prend sa revanche aux municipales du 26 avril 1953. Sa victoire est surtout facilitée par le conflit entre Senghor et Abass Guèye.

1955 : Création de l’Hôpital de Fann

Le projet de création date de 1955 et les premiers malades, en provenance du centre asilaire du Cap Manuel, arrivent dans le service de Neuropsychiatrie le 17 octobre 1956.

1956 : Inauguration du bâtiment abritant l’actuelle Assemblée Nationale

Inauguré le 22 novembre 1956, le bâtiment abritant l’actuelle Assemblée Nationale a hébergé le Grand Conseil de l’Afrique Occidentale française (AOF) de 1956 à 1959, puis l’Assemblée législative de la Fédération du Mali du 4 avril 1959 au 20 août 1960.

18 novembre 1956 : La SFIO gagne à Dakar les élections législatives du 18 novembre 1958

La SFIO de Lamine Guèye gagne les élections municipales du 18 novembre 1956, grâce à la défection d’Abbas Guèye qui rejoint Lamine Guèye et au soutien d’El Hadji Ibrahima Diop Youssouf, le Grand Serigne de Dakar.

26 Août 1958 : Campagne pour le référendum du 28 septembre 1958  

Le 26 août 1958, le Général de Gaulle arrive à Dakar dans le cadre de sa tournée africaine pour le référendum du 28 septembre 1958.  La question posée dans le cadre de ce référendum portait sur le maintien ou non des colonies françaises dans la Communauté française. Le Général de Gaulle est accueilli fraîchement par des manifestants réclamant l’indépendance du pays. Le Sénégal vote pour le maintien dans la communauté à 97 %. L’indépendance fut néanmoins octroyée le 4 avril 1960 à la Fédération du Mali composée des territoires du Sénégal et du Soudan français. Dakar devient d’abord la capitale de l’éphémère Fédération du Mali, puis celle de la République du Sénégal le 4 avril 1960.

11 Juin 1958 : Dakar devient la capitale du Sénégal à la place de Saint-Louis

Le 11 juin 1958, le Gouvernement décide du transfert de la capitale du Sénégal à Dakar. Saint-Louis est supplantée par Dakar.

1958 : Naissance de l’Union Progressiste Sénégalaise

En 1958, la SFIO devenue le PSAS (Parti sénégalais d’Action socialiste) fusionne avec le BDS devenu BPS (Bloc populaire sénégalais) pour donner naissance à l’UPS (Union Progressiste Sénégalaise). Ce qui permet à Lamine Guèye de rester maire de Dakar jusqu’en 1961.

17 janvier 1959 : Adoption de la Constitution de la Fédération du Mali

Le 17 janvier, la constitution de la Fédération du Mali est adoptée par acclamation par l’Assemblée constituante de la nouvelle fédération ouverte le 14 janvier au palais du Grand Conseil de l’AOF. La Fédération du Mali est née, même si elle reste encore dépendante du pouvoir colonial. Au départ, elle devait regrouper quatre territoires (Sénégal, Soudan français, Dahomey, Haute-Volta), avant de n’en regrouper finalement que deux (Sénégal, Soudan français).

Les 21 et 22 janvier, la constitution de la Fédération du Mali est ratifiée par le Soudan français et le Sénégal. La Haute-Volta et le Dahomey font défection.

4 avril 1960 : Le Sénégal accède à l’indépendance au sein de la Fédération du Mali.

Le 4 avril 1960, par un accord avec le gouvernement du général de Gaulle, Léopold Sédar Senghor, Président de l’Assemblée fédérale, obtient le transfert des pouvoirs de la Communauté à la Fédération et par conséquent l’indépendance de la Fédération du Mali. Celle-ci est proclamée le 20 juin suivant.

20 Août 1960 : Eclatement de la Fédération du Mali.

Durant l’été, les dissensions entre Sénégalais et Soudanais se font jour sur leurs conceptions politiques et les nominations. Le 20 août, le Sénégal se retire de la fédération et les députés sénégalais votent l’indépendance du Sénégal. Cinq jours plus tard, Léopold Sédar Senghor devient le Président de la nouvelle République, avec une Constitution calquée sur celle de la Ve République.

Malgré son opposition à cette sécession, Modibo Keïta proclame l’indépendance de la République soudanaise qui garde néanmoins le nom de l’ancienne fédération et devient la République du Mali le 22 septembre.

5 septembre 1960 : Léopold Sédar Senghor premier Président de la République du Sénégal

Léopold Sédar Senghor est élu premier Président de la République du Sénégal pour un mandat de sept ans.

1960 : Edification de l’Obélisque, Monument de l’Indépendance

L’Obélisque, situé en haut du Boulevard du Général De Gaulle, a été érigée en 1960 en souvenir de l’accession du Sénégal à l’indépendance en 1960. Aujourd’hui certaines manifestations artistiques et culturelles, mais également politiques, y sont organisées.

1961-1964 : Joseph Gomis Devient Maire de Dakar

Joseph Gomis est Maire de Dakar de 1961 à 1964.

1964-1978 : Samba Guèye Devient Maire de Dakar

Dr. Samba Guèye est Maire de Dakar de 1964 à 1978.

1964 : Création du Lycée John Fitzgerald Kennedy

Le lycée John Fitzgerald Kennedy, lycée de jeunes filles, est ouvert en 1964. Initialement situé à la rue Thiers, il est aujourd’hui sis entre Colobane et le quartier de Fass sur le Square Monument de l’Indépendance connu sous le nom de Place de l’Obélisque.

1964 : Inauguration de la Grande Mosquée de Dakar

La Grande Mosquée, située sur les allées Pape Gueye Fall, avec son minaret de 67 m, est inaugurée le 27 mars 1964 par le roi du Maroc Hassan II et le Président Léopold Sédar Senghor.

Un des plus importants édifices religieux de la capitale du Sénégal, de style marocain, elle a été conçue par des architectes français et marocains, sous la direction de Gustave Collet, l’architecte attitré du souverain chérifien. Ils se sont inspirés de la Mosquée Mohamed V de Casablanca.

1966 : Le premier festival mondial des arts nègres se tient à Dakar

Organisé à l’initiative de la revue Présence Africaine et de la Société africaine de culture par le Président Léopold Sédar Senghor, le Festival mondial des arts nègres s’est tenu du 1er au 24 avril 1966 à Dakar et a constitué un événement sans précédent dans l’histoire culturelle du continent africain.

1978 : Lamine Diack devient Maire de Dakar

Lamine Diack, né le 7 juin 1933, militant du Parti Socialiste, a été maire de Dakar de 1978 à 1980.

 

26 décembre 1978 : Départ de la première édition du Paris-Dakar

La première édition du rallye Paris-Dakar prend son départ à la Place du Trocadéro à Paris. Ensuite, trente éditions se sont succédé avant le transfert de l’épreuve en Amérique du Sud, par crainte d’attaques de terroristes dans le Sahara.

En 2008, suite à l’assassinat de quatre français et de trois militaires mauritaniens dans les jours précédant le départ, et répondant aux fortes recommandations des autorités françaises de ne pas se rendre en Mauritanie, l’édition 2008 du rallye a été annulée.

En 2009, la 31ème édition est organisée sur le continent sud-américain.

1980: Amadou Clédor Sall devient Maire de Dakar

Amadou Clédor Sall a été maire de Dakar de 1980 à 1984.

Il a par ailleurs occupé plusieurs postes ministériels : Fonction publique, Intérieur et Santé.

1er janvier 1981 : Abdou Diouf devient Président de la République

Il devint président de la République du Sénégal le 1er janvier 1981, à la suite de la démission du Président Senghor, et fut reconduit dans ses fonctions lors des élections de 1983, de 1988 et de 1993.

Le 20 octobre 2002, il est élu secrétaire général de l’Organisation Internationale de la Francophonie, succédant à l’Égyptien Boutros Boutros-Ghali. Il est reconduit à l’unanimité à ce poste lors du XIe Sommet de la Francophonie à Bucarest en 2006, et en 2010. Il quitte définitivement ses fonctions lors du sommet de la francophonie tenue à Dakar du 29 au 30 novembre 2015.

2 juin 1983 : Léopold Sédar Senghor est élu à l’Académie Française

Il est élu à l’Académie française, le 2 juin 1983, au fauteuil du duc de Lévis-Mirepoix (16e fauteuil).

Il est le premier Africain à siéger à l’Académie Française. La cérémonie par laquelle Senghor entre dans le cercle des immortels a lieu le 29 mars 1984, en présence de François Mitterrand.

1984 : Mamadou Diop est élu Maire de Dakar

Mamadou Diop, né le 9 mai 1936 à Dakar, a été colonel de gendarmerie jusqu’en 1971, magistrat, Secrétaire Général de la Présidence de la République, ministre et maire de la ville de Dakar de 1984 à 2002.

Il décède le 26 mars 2018 à Dakar.

19 mars 2000 : Abdoulaye Wade devient Président de la République

Abdoulaye Wade remporte le second tour de l’élection présidentielle, avec 58,1% des voix, face au Président Abdou Diouf. Troisième président de la République du Sénégal, il prête serment le 1er avril 2000 au stade Léopold Sédar Senghor. Il sera réélu lors de l’élection présidentielle du 25 février 2007, dès le premier tour, face à quatorze candidats, avec 55,79 % des voix.

3 avril 2001 : Inauguration de la Porte du Millénaire

Située sur la Corniche Ouest, la Porte du Troisième millénaire a été inaugurée le 3 avril 2001 par le Président Abdoulaye Wade et le Roi Mohammed VI.

Le monument est conçu par l’architecte sénégalais Pierre « Atépa » Goudiaby, par ailleurs l’auteur de plusieurs réalisations de prestige, notamment celle du Monument de la Renaissance africaine inauguré le 3 avril 2010 à Ouakam.

La Porte du Millénaire représente un homme qui sonne l’appel du 21ème siècle avec un cor ; il symbolise l’ouverture du continent africain sur ce nouveau millénaire.

Mort le 20 décembre 2001 : Léopold Sédar Senghor décède

Léopold Sédar Senghor décède le 20 décembre 2001 à Verson en France. Des obsèques nationales sont organisées le 29 décembre 2001 à Dakar par le Président Abdoulaye Wade, en présence d’Abdou Diouf, son ancien Premier Ministre et successeur. Beaucoup de chefs d’Etat africains sont présents.

2002 : Pape Diop est élu maire de Dakar

Pape Diop à la tête d’une liste du PDS remporte les élections municipales de 2002.

Il a par ailleurs été Président de l’Assemblée Nationale de 2002 à 2007 et Président du Sénat de 2007 à 2012.

1er septembre 2004 : l’Institut français Léopold Sédar Senghor

Le Centre Culturel Français et l’Alliance franco-sénégalaise fusionne pour devenir l’Institut français Léopold Sédar Senghor. Il a en charge  la promotion de la culture et de la langue françaises dans le monde et le renforcement du dialogue entre les cultures française et sénégalaise.

22 mars 2009 : Khalifa Sall est élu maire de Dakar

Khalifa Sall du Parti Socialiste, à la tête d’une coalition Benno Siggil Sénégal remporte les élections municipales et devient maire de Dakar.

3 avril 2010 : Inauguration du Monument de la Renaissance africaine

Le Monument de la Renaissance africaine, objet de vives polémiques entre le Gouvernement d’alors et ses critiques, est situé dans la commune d’arrondissement de Ouakam, sur l’une des deux collines volcaniques coniques qui surplombent la capitale sénégalaise, les Mamelles, la plus haute portant déjà le phare des Mamelles. Conçu par l’architecte sénégalais Pierre Goudiaby Atepa, déjà auteur de plusieurs réalisations de prestige au Sénégal et en Afrique, il a été officiellement inauguré le 3 avril 2010 lors des cérémonies du cinquantenaire de l’indépendance du Sénégal. Haut de 52 mètres et fait en bronze et cuivre, le monument représente un couple et son enfant, dressés vers le ciel. Selon le Président Wade, son concepteur, « ce monument, à travers ses trois personnages, un homme géant aux formes athlétiques, sa femme et leur enfant, surgissant des entrailles de ce volcan éteint comme propulsés par une force invisible, traduit un symbole en même temps qu’il porte plusieurs messages. Ce symbolisme ne traduit rien d’autre que celui de l’Afrique renaissante et revigorée, après cinq siècles d’esclavage, de traite négrière et de colonisation, mais aussi cinq siècles d’épreuves et de tragédie humaine ».

2010 : le troisième festival mondial des arts nègres se tient à Dakar

Le troisième festival mondial des arts nègres s’est tenu du 10 au 31 décembre 2010. Placé sous le thème de la Renaissance africaine, il s’affirme comme le plus grand rassemblement mondial des arts et cultures noirs.

5 mars 2012 : Macky Sall devient Président de la République du Sénégal

Macky Sall remporte le second tour de l’élection présidentielle, avec 65,8% des voix, face à celui qui a été son mentor, le Président Abdoulaye Wade. Quatrième président de la République du Sénégal, il prête serment le 2 avril 2012 à l’hôtel King Fahd Palace.

31 août 2018 : Révocation du Maire de Dakar, M. Khalifa Ababacar Sall

Par décret n°2018-1701 du 31 août 2018, le Président de la République, Macky Sall, révoque Khalifa Ababacar Sall, le maire de la ville de Dakar, après sa condamnation en première instance par le tribunal correctionnel de Dakar, le 30 mars, à 5 ans de prison ferme pour escroquerie portant sur un montant de 1,8 milliard de francs CFA.

 

29 septembre 2018 : Mme Soham Wardini est élue Maire de Dakar

Mme Soham Wardini est élue Maire de Dakar le 29 septembre 2018, suite à la révocation de Khalifa Sall dont elle était la 1ère Adjointe. Elle est élue par les Conseillers Municipaux de la ville, au premier tour de scrutin avec 64 voix sur 90 suffrages exprimés.

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